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Saisons | Buts | 2006/2007 | 20 | | 2005/2006 | 12 | | 2004/2005 | 10 | | 2003/2004 | 19 | | 2002/2003 | 17 | | 2001/2002 | 3 | | 2001/2002 (janv.) | 5 | | 2000/2001 | 0 | | 1999/2000 | 7 | | 1998/1999 | 0 | |
| 61 | Club actuel : Chelsea Clubs précédents : Levallois, Le Mans, Guingamp, Marseille International ivoirien
Nombre de matches en Ligue 1: 80 Nombre de buts en Ligue 1: 39 Nombre de matches en Premier League: 92 Nombre de buts en Premier League: 43 Nombre de matches européens: 44 Nombre de buts européens: 23
Palmarès: Ballon d'Or Africain 2006 Vainqueur de la Carling Cup avec Chelsea en 2007 Vainqueur du championnat d'Angleterre avec Chelsea en 2006 Vainqueur du Community Shield avec Chelsea en 2005 Vainqueur du championnat d'Angleterre avec Chelsea en 2005 Vainqueur de la Carling Cup avec Chelsea en 2005 Finaliste de la Coupe de l'UEFA Cup avec Marseille en 2004
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Né à Abidjan le 11 mars 1978, Didier Drogba a passé son enfance entre son pays natal, la Côte d’Ivoire, et son pays d’adoption, la France. « Tito » comme le surnomment ses proches, quitte, une première fois, sa terre natale, à l’âge de cinq ans. Direction la Bretagne, plus précisément Brest, où évolue son oncle, Michel Goba, joueur professionnel. Ses parents, employés de banque à Abidjan, ont du mal à laisser partir leur petit Didier, mais Michel trouve les mots justes pour les convaincre que cela lui donnera « de vraies chances de réussir dans la vie. ». Durant trois saisons, Didier va donc voyager au gré des clubs de son oncle qui, en plus de poursuivre son éducation, lui rapporte après chaque rencontre des maillots par dizaine. Après trois années passées loin de chez lui, à Brest, Angoulême puis Dunkerque, Didier, alors âgé de huit ans, fait son retour au pays. Arrière droit pour commencer… Là il retrouve ses parents, qu’il n’a pas vu pendant trois longues années. Ses potes aussi, ceux de son quartier, Yopougon Sicogi, avec qui il organise, le plus souvent possible, des parties de foot sur un parking improvisé en terrain de jeu. Trois années s’écoulent, jusqu’en 1989, où une grave crise économique secoue le pays. Ses parents, victimes de la conjoncture, perdent leur emploi, et décident, pour le bien de leur fils, de le renvoyer en France, continuer son apprentissage de la vie, au côté de son oncle. Un oncle qui, après un passage à Besançon, retrouve Dunkerque, Didier fait donc son retour dans le Nord. C’est là que le Franco-ivoirien va s’inscrire dans son premier club de football. Il y occupe le poste d’arrière droit. Ce qui a le don d’énerver son oncle « Mais que fais-tu derrière ? Va devant ! Dans le foot, on ne regarde que les attaquants. » lui lance–t-il. Le jeune Didier s’exécute, il passe avant-centre. Privé de football pour avoir redoublé D’abord à Abbeville, puis à Tourcoing, au fil des changements de club de son oncle. A 13 ans, en 1991, « Tito » retourne en Bretagne, à Vannes. C’est aussi l’année choisie par ses parents pour s’installer en France. Mais Didier, devenu un jeune adolescent se dissipe quelque peu, ce qui lu i vaut de redoubler pour la première fois, lui habitué à figurer parmi la tête de classe. Ses parents sévissent immédiatement en le privant de foot pendant un an et l’envoient vivre chez son cousin, Kriza, à Poitiers. Quand il retrouve ses parents en 1993, c’est pour s’installer à Antony, dans les Hauts-de-Seine, accompagné de ses six frères et sœurs. Didier a alors 15 ans. Il signe une licence avec Levallois. C’est là, en région parisienne, que Didier va commencer, pas à pas, à se faire un nom… |
 |  | A Levallois, Didier, va être immédiatement pris sous l’aile de Srebencko Repcic, ancien international yougoslave, directeur technique du club francilien. Dès le début de l’aventure, Didier fait preuve de sérieux. « Il n’allait pas en boîte la veille des matches comme tous ses copains », lance Repcic, « C’était un gars sérieux. » Et talentueux. Très vite, sur les terrains de la région parisienne, le natif d’Abidjan marque son territoire. Il devient la star de l’équipe des « moins de 17 » dirigée par Christian Pornin. En deux saisons (94-95 et 95-96), l’avant-centre plante trente buts. Il convainc ses dirigeants qui, l’année d’après, le font monter en « équipe première », formation, coachée par Jacques Loncar, qui évolue en Nationale 2.
Pisté par le Paris Saint-Germain Là, Didier va continuer son apprentissage de joueur de football. Il va notamment apprendre la patience. A respecter les choix du coach. Bien qu’il était « le meilleur » de l’équipe, dixit Repcic, il n’a pas la confiance de son entraîneur, qui le laisse user son short en bout de banc. Il ne passe que dix minutes sur les terrains de Nationale 2, inscrivant toutefois un but face à Fontainebleau. Malgré cela, l’attaquant attise les convoitises. Guingamp, Le Mans, Lens mais aussi le Paris Saint-Germain suivent de près ses performances. A 19 ans, il se fait enfin connaître A 19 ans, il se fait enfin connaître Mais au même moment, le gamin d’Abidjan va connaître son premier coup dur, sa première blessure grave. Il se fracture le pied, lors d’une rencontre face à Caen, en retombant sur un bouton d’arrosage ! La tuile. Malgré cela, Le Mans n’abandonne pas la piste. Sur les recommandations de Jacques Loncar, Marc Westerloppe, alors entraîneur du Mans, décide de faire venir Drogba. Didier fait donc ses valises pour la Sarthe, il a 19 ans, et avance, enfin, vers le monde professionnel.
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