mercredi 24 octobre 2007

Rude bataille chez les Eléphants pour la CAN 2008
CÔTE D'IVOIRE - 22 octobre 2007 - APANEWS
Côte d'Ivoire
CÔTE D'IVOIRE

La lutte pour figurer sur la liste des 23 joueurs pour la phase finale de la 26ème édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN), prévue du 20 janvier au 10 février 2008 au Ghana, s'annonce rude dans l'équipe nationale de Côte d'Ivoire surnommée ''les Eléphants''.

Si la concurrence concerne tous les compartiments du jeu, c'est notamment en attaque qu'elle s'annonce la plus farouche.

Les Eléphants comptent de grands attaquants, tels Didier Drogba (Chelsea, Angleterre), Aruna Dindane (Lens, France), Koné Baky (Nice, France), Arouna Koné (FC Séville, Espagne), pensionnaires réguliers de la sélection et artisans de ses bonnes performances à la CAN 2006 (finaliste) et à la Coupe du monde de la même année en Allemagne.

Mais les places sont loin d'être acquises d'avance. Sanogo Aboubacar du Werder Brême (Allemagne), rappelé lors du match amical face à l'Autriche, mercredi dernier, frappe avec insistance à la porte de la sélection.

Il est imité notamment par Amara Diané du PSG (France), Kandia Traoré (Al Wasl Dubaï), Ya Konan (Rosenborg, Norvège), Yao Kouassi Gervais dit Gervinho (Le Mans, France).

Dans les autres compartiments du jeu, Tiéné Siaka (Sainte-Etienne) et Doumbia Mamadou (Istres, France) notamment sont dans la même dynamique.

Des piliers de la sélection comme Kader Kéita (passé de Lille à Lyon), Touré Yaya (transféré de Monaco au FC Barcelone) et Koné Arouna (qui a quitté le PSV Eindhoven pour Séville), ont conforté leur position.

Didier Drogba, en délicatesse avec un genou, a refusé de se faire opérer pour ne pas rater la CAN, a confié à APA un proche du joueur sous le couvert de l'anonymat.

Si certains joueurs, communément appelés les « cadres », sont assurés de faire partie du groupe des 23 de l'entraîneur allemand Ulrich Stielike, il n'en est pas de même pour certains qui ont baissé de régime.

C'est le cas notamment de Zoro Marc et d'Akalé Kanga.

Cependant, entre d'éventuelles blessures et les menaces de non libération de joueurs par certains clubs européens, bien des places peuvent se libérer pour de seconds couteaux.

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